Travail et hébergement trouvés par sms (ils sont à la page, eux !).
Après quelques intersections ratées, quelques demi-tours et enfin quelques pleins (Peggy est plutôt gourmande), nous arrivons à notre palace.
Pour une meilleure compréhension et avec nos excuses auprès des puristes, nous vous proposons un encart sur l'emploi de saisonniers en Nouvelle-Zélande.
Prenez deux backpackers qui cherchent un emploi et ajoutez-y un employeur (ou plutôt quelqu'un désirant faire effectuer une tâche).
Dans notre cas, il s'agit de Mel et Steven, couple Australo-Kiwi très gentil. Ils sont propriétaires. Mais en même temps contracteurs, c'est à dire qu'ils s'occupent de trouver des employés à d'autres propriétaires.
Sauf que là, avec d'autres propriétaires, ils ont employé un contracteur afin de s'occuper de plantations qui ne leur appartiennent pas. Surement pour la bonne raison que les plantations en question appartiennent à leur propriétaire, qui de toutes façons embauche lui même (cela fait de lui un contracteur également ?) des superviseurs qui travailleront avec les employés et le contracteur pour s'assurer que ce dernier fait bien son boulot par le biais des employés qui font bien le leur.
En gros, on taille des kiwitiers, on sait pas trop pour qui ni à qui ils appartenaient.
Arrivée à notre hébergement, à la fermeuh. Une petite caravane entourée de coqs pas très précis sur les horaires, de poules que l'on se fait un plaisir de courser (fallait savoir voler!), de moutons que l'on gratouille, de vaches et veaux que l'on prend en photo plus qu'il n'en faut, de canards qui pondent des œufs bleus, d'un taureau que l'on approche pas et d'un autre couple Australo-Kiwi. Que l'on approche.
Cuisine et salle de bain se trouvent dans une petite bicoque (où dort l'autre couple).
Premier constat, l'accent Australien et Robin, c'est moche à voir.
Deuxième constat, froid.
Pour le reste, le paysage est magnifique. Les vaches font meuh et les moutons bêlent, parfait.
Début du travail le lendemain. Finalement non, il y a déjà un tchèque et un italien à former au travail, on ne veut pas de nous dans les pattes aujourd'hui.
Pas de soucis, nous partons nous promener du côté de Whakatane, en face de la White Island, apparemment le volcan le plus actif du pays.
Il faut dire qu'il est actif 24/24, difficile de faire plus. C'est aussi apparemment le seul volcan actif maritime qui a la bonne idée de ne pas être sous l'eau.
Bon enfin au final on en parle mais vous n’aurez pas de photos puisqu'on y est pas allé.
Excursion avec guide oblige, portefeuille garni de rigueur.
Mercredi matin, nous sommes fin prêts pour martyriser du kiwitier, sécateur dans le holster, élastiques et clips dans les poches respectives, désinfectant de sécateur à la main.
Première journée non payée, il faut bien apprendre le métier.
Ce qu'il fallait savoir c'est que le reste des 8 jours suivants ressemblerait plus ou moins au premier. Management à l'Indienne, travail de 8h30 à 17h30 avec pour seul arrêt une pause de 15 minutes pour manger. On en vient à regretter RTT, congés payés, SMIC, et autres conventions collectives qui sont si cher à nos petits cœurs d'amateurs de grenouilles (ou pas).
En fait, il existe un SMIC horaire en Nouvelle-Zélande, nous sommes justes tombés sur la mauvaise personne qui nous aura fait tourner en bourrique jusqu'à la fin.
Nos ardeurs de tailleurs de kiwitiers copieusement refroidies, nous lui tirons notre révérence pour aller s'abîmer les doigts sous des cieux plus cléments (et accessoirement plus rémunérateurs).
A part des doigts gonflés comme des saucisses de Strasbourg importées, une allergie chronique au sécateur et quelques crises paranoïaques devant les étalages de kiwis dans les supermarchés, tout va pour le mieux.
Pour plus de photos d'Opotiki & environ cliquez ici !
Robin et Elodie
enfin un article compréhensibe sans avoir besoin de faire le tri de tous les private jokes avant. j'ai bien rigolé (tout en ayant pitié pour vos petits doigts...;) et ca m'a permis de comprendre que les nouvelles de vous, c'est un peu retour vers le futur (parce qu'en lisant le dernier mail, on pensait que vous aviez vendu votre super voiture pour voyager à dos de cochon, et là on comprend que c'est la memme peggy vendue par l'allemande !!!) bisoouu
RépondreSupprimerAlala ! Il faut suivre !
RépondreSupprimerPeggy = notre voiture = nom de cochon = on a adopter un cochon !
Ya pas plus logique ;)