mercredi 18 décembre 2013

Fin des vacances...




Ca y est, c'est la fin de la glande. Nous rendons nos casquettes de gardiens de maison et de quadripèdes poilus à Pascale et Geoff, de retour de leur vacances en France. Travestisme ou changement de sexe sur le tas, nous découvrons au passage qu'une des chattes était en fait un chat.

Adieu maison toute en baies vitrées avec vue sur le lac dans laquelle on aurait bien passé quelques décennies (histoire d'être sûr de bien comprendre de quel sexe sont finalement les chats dans le coin). Nous avons tout de même eu le temps de tester pas mal de choses, en passant par des hamburgers, des hamburgers, des hamburgers, des glaces, du VTT, du saut à l'élastique, des ballades avec un petit chien qui court partout, des ballades derrière le petit chien qui court partout et qui obéit autant qu'une pelle, du snowboard et de belles randonnées.
Toujours dans ce même élan de découverte, nous tenions vraiment à s'essayer à la joie d'écoper d'une amende. Désir réalisé par un gentleman du képi, qui nous a accordé ce voeu de bon coeur lorsque l'on est passé devant lui un peu plus vite qu'attendu. Pour le coup il était réellement très sympathique et c'est bien dommage que l'on ne puisse se permettre d'entretenir une relation qui, à 300$ l'entrevue, se révelerait sensiblement au dessus de nos moyens.

Nous retournons à Amberley à côté de Christchurch pour travailler dans le même vigneyard que la fois précédente. Sauf que cette fois, on a mal aux jambes et plus aux mains.

 Sans compter que la polaire n'est plus de mise ; on donne tout ce qu'on a pour tenter d'éviter d'aggraver jour après jour la démarcation peau bronzée / peau-blanche-comme-une fesse-de-taupe mais rien n'y fait. On ressemble toujours à des steack mi-cuits.

Nous retrouvons nos amis que vous avez pu apercevoir dans le bestiaire posté la dernière fois, Clothilde et Emilien, Jessica, Shane le super-viseur (pour qui tout est super) et ses deux chiennes, les deux plus enceintes l'une que l'autre. Nous avons déjà prévu de kidnapper astucieusement un chiot d'ici 1 ou 2 semaines en allant les voir chez lui.

Nous retrouvons également nos habitudes. A ce titre, un grand merci Earth Wind and Fire, Tryo et Zebda qui nous ont aidé avec une générosité sans égale à passer le temps dans les vignes.Nous tenons à remercier encore plus particulièrement Georges Brassens  dont on maîtrise maitenant la discographie complète et que l'on appelle désormais affetueusement Georgy. Pas sûr qu'il ait chanté dans le but de divertir des Grenouillards par ces journées où la météo prévoit un emmerdement copieux sans discontinu. S'il l'avait su, cela lui aurait sûrement fait autant d'effet qu'une piqure de moustique sur un rhinocéros moyen. Mais merci tout de même Georgy, change rien.

Ne soyons trop mauvaise langue non plus. On ne s'ennuie pas tant que ca dans les vignes, pour preuve nous prolongeons notre séjour au départ prévu de 1 mois et demi à 3 mois. Nous découvrons chaque jour une canopé qui grandit, des fleurs qui jaillissent des grappes et font naître les grains. Nous nous voyons participer au magnifique cycle de la vie de ces petites plantes qui nous servent du si bon vin. D'ici la fin de notre séjour nous pourrons monter notre propre vignoble en France... Enfin planter des vignes dans notre jardins... pour boire du vin...de framboise... et pour finir à moitié lobotomisé à coup de piquette ! Bonne idée. 

Le vignoble est également lieu de rencontre, on y croise des anglais qui dansent au milieu des rangées de vignes dont la passion est de déposer furtivement des crevettes sur la tête des gens, un allemand philosophant sur les points communs entre une étoile filante et une purée de pomme de terre et une finlandaise épanouie devant de tant de "feuilles sur les arbres".


Mais il n'y a pas que le travail dans la vie et on est bien placé pour le savoir. 

Nous avons enfin réservé notre skydive. Robin s'étant refusé au saut à l'élastique par vertige, et par manque d'intérêt profond pour le suicide du haut d'un pont (encore plus lorsqu'il est organisé de manière à pouvoir le recommencer), il n'a plus trop le choix sur le saut en chute libre.
On verra bien quand on sera dans l'avion, moniteur et sac à dos au dos mais il a déjà le vertige rien qu'à entendre parler du moniteur. Du coup, tous les soirs en rentrant du travail, à vitesse croisière de 80km/h, lunettes de protection à l'appui, il s'entraine par la fenêtre de la voiture.
Si on arrive à tomber convenablement horizontalement, y a pas de raison qu'on n'y arrive pas verticalement.

 

mercredi 9 octobre 2013

Vidéo Bonus !

Ça y est nous repartons sur les routes alors voici une petite vidéo surprise pour résumer Juillet et Août en  image !

Enjoy :



jeudi 3 octobre 2013

Queenstown ou le Paradis sur Terre

Sur la route de Queenstown

Après avoir discuté avec Jérémy sur Auckland, nous avions appris que Pascale et Geoff organisaient plusieurs événements sportifs à Queenstown.
Un petit mail pour proposer notre aide sur l'organisation de ces derniers et nous voici invités chez eux pour garder leur superbe maison lors de leur vacances en France pour un peu plus d'un mois.


Nous découvrons un couple Franco-Kiwi et leur fille Nevada adorables et super ouverts, amoureux de Queenstown, le temps des derniers préparatifs pour leurs vacances apparemment bien méritées.

Nous les déposons à l'aéroport au matin et nous voici dans une belle maison tout en baies vitrées qui donnent sur le grand lac de Queenstown situé quelques mètres en dessous du jardin, entouré de montagnes blanches.

Nous sommes tout de suite tombés sous le charme de la maison et de ses habitants ainsi qu’impressionnés par la confiance qui nous est accordée. Nous voilà gardiens en chef de leurs biens et de grands manitous intérimaires de la secte du Poil, composée de Bloom, Pebble et Sky ; respectivement petite chienne toute mignonne de 2 ans (et accessoirement la plus poilue), chat plus grand que le chien qui aime occuper son temps à tester les sieste sur tous les canapés / fauteuils / lits à disposition et chatte plus indépendante. Pâté, croquettes, raton-laveur en peluche qui fait Coui-Coui, balade-à-caca-canin. Voilà pour le briefing.


Pebble - force brune


Bloom - force poil


Skye - force tranquille





La ville est superbe, sorte de village de station de ski qui a grandi avec le temps. Refuge des sports de montagne, aquatiques d'extérieur et d'aventure en général.

Si nous devions résumer cette ville, gras et sport seraient adaptés. Cela semble pourtant contradictoire et pourtant les Néo-Zélandais ont réussi à allier les deux.

Vue du sommet de la Gondola
Commençons par le gras. nous pensions avoir trouvé le Dieu du lipide à Auckland, plus connu sous le nom de Burger Fuel. C'était avant de découvrir que Lucifer se cachait en réalité à Queenstown déguisé en Ferg Burger.
Certains s'embêtent à faire des guides touristiques référençant les meilleures randonnées, des activités éveillant l'esprit ou encore des restaurants pour gourmets. Nous avons une proposition : faire le tour de Nouvelle Zélande des Burgers, attractions (presque) principale du pays.


Dès que nous annonçons notre arrivée sur Queenstown à quelqu'un, kiwis et backpackers tous confondus, sa première réaction est généralement "surtout ne passez pas à coté de Ferg Burger". Et cela bien avant les recommandations du genre "super stations de ski et de VTT", "magnifiques randonnées".
Soucieux d'accomplir notre devoir nous avons donc risqué une explosion de nos artères dans ce lieu de culte. Et assommés à coup d'aioli maison, nous repartons conquis par l'idéologie de cette belle secte.
Si la gourmandise est un péché pour les catholiques, il faudrait être un certain type de crétin pour s'y tenir et passer à côté du Ferg. Celui du genre à se prendre un pot en terre cuite sur la tête le matin et à passer l'après midi à scruter le ciel dans l'espoir de récupérer un sucrier.

Les religions chrétienne ou musulmane ont du soucis à se faire car les fidèles sont tous les jours un peu plus nombreux, chaque personne ayant goûtée au délice devenant un messie répandant la bonne parole, vantant les actions héroïques de Saint Bacon et de ses disciples les martyres porcins.

Au niveau sportif, prenez une ville où à n'importe quel saison il est possible de pratiquer des sports d'aventure en plein air. Super spots de ski / snowboard l'hiver et pistes de descente / bike park de rêve en VTT le reste de l'année. Ajoutez à cela quelques sports "aériens" comme le saut à l'élastique, le parapente, le saut en chute libre, un soupçon de sports aquatiques tel le jetski ou le speedboat et vous obtenez Queenstown. Sans comptez les possibilités de randonnées autour du lac Wakatipu, le plus long du pays et de la chaîne de montagnes les Remarkables.




Au programme, barbe, snowboard avec vue panoramique digne d'un décor de théâtre, VTT à fond les gazouillis sur les pistes aménagées au centimètres près, ballades à pattes, slack line, trampoline avec Bloom et saut à l'élastique. J'oubliais la glandouille et les sessions Home cinéma. Et la tentative infructueuse de prise en otage de Bloom pour négocier quelques kilos de Nutella de retour de France.





"Tu bouges, on te rase !"

"Touchez pas à mon Ferg ! "
Premier Bungy !



Autant vous dire que l'idée de s'installer à Queenstown nous passe forcément par la tête.
Il va cependant falloir reprendre la route pour visiter l'île du Sud à la recherche du saint Graal : le kiwi, parcourir quelques Fjords et peut-être croiser la route de quelques pingouins ou lions de mer.

Pour plus de photos cliquez ICI. Elodie, accrochée à un élastique, se jette dans le vide. Ça vaut le détour.




Robin et Elodie

samedi 21 septembre 2013

Hors Série n° 1

Cet article sera un peu différent des précédents. Nous nous sommes dit qu'il serait sympa de vous présenter un peu plus le contexte dans lequel nous évoluons. 
Voici donc le hors-série n°1 concernant les rencontres/faits plus ou moins notables des mois de juillet
et août. 

Enjoy ! 

Robin et Elodie

jeudi 5 septembre 2013

Silence, ça tremble !

Le temps est une notion flexible. Nous avons par exemple 10h de décalage avec la France ici. Mais en même temps 6 mois puisque nous quittons l'hiver lorsque vous quittez l'été. Tout ça pour dire que du coup, sur le blog on est plus à un mois près. Admettons que l'on soit début août donc.

Après deux jours de travail, PAF ! weekend. Parfait.
Nous partons en direction de Christchurch pour y flâner et s'y réapprovisionner en cochonneries diverses et pas très variées.

Un peu spécial.

Tout d'abord nous traversons Belfast.
Au prix d'un effort surhumain nous comprenons que nous ne sommes pas en Irlande mais dans une banlieue homonyme.

Ensuite nous tournons en rond une petite heure, cherchant désespérément le centre ville qui devrait se trouver au bout de notre nez à en croire les panneaux indicateurs. Il n'y a pourtant qu'une immense zone industrielle, zones de travaux, engins de chantiers, sols en gravats et murs en conteneurs type transport de marchandises à la pelle (c'est le cas de le dire).
Au prix du deuxième effort surhumain de la journée (on est pas habitués à en faire autant), nous comprenons que la zone industrielle n'en est pas une.


Les murs de conteneurs maintiennent des façades croulantes mais à conserver, les engins s'affairent à broyer, aplanir, détruire et reconstruire ce qui doit l'être, les parcelles de sols en gravats indiquent les emplacements où se dressait un bâtiment désormais détruit et les zones de travaux sont, pour le coup, vraiment des zones de travaux
Deuxième ville du pays, les scientifiques du coin ont eu la joie de découvrir une faille mal bouchée lors de son réveil pour le moins brutal en 2010. En février 2011, un autre séisme fini les bâtiments fragilisés et se paye le luxe de devenir le deuxième séisme le plus violent depuis celui de 1931 à Napier.
Depuis la faille semble jouer régulièrement au Bâtiment Musical (quand la musique s'arrête mieux vaut être dehors).

Du coup la visite est du genre rapide.


Programme pour les semaines à venir dans le coin : accrocher des branches de vignes sur les câbles tendus à cet effets.

Si tout se passe bien on devrait faire dans les 15 000 pieds de vignes dans le mois. Et nous avons calculé que nous coupons 12 500 fois par jour chacun avec notre fidèle sécateur.
Les plus observateurs remarquerons que ça semble répétitif.
Cela dit le staff est très sympa et les moutons qui naviguent entre les vignes nous tiennent compagnie à coup de « Bêêêh » savament dispensés à des moments clés de la journée.


Que demander de plus ? Du beau temps.

Nous ne sommes d'ailleurs pas obligés de travailler quand il pleut.
Il faut avouer qu'il est plus agréable d'avoir la truffe au vent par une journée de beau temps, à contempler les montagne en arrière plan tout en attachant quelques branches à portée de patte. Le tout en pataugeant gaiement dans une mer de crottes de mouton, un grand sourire béat sur le visage car en train d'admirer la déception à l’état pur aux fond des yeux d'Elodie, sa botte à la semelle éventrée et sa chaussette parfumée au Migon®.
Y a des petits plaisirs comme ça qui agrémentent si bien une journée.
Et encore je ne parle pas du dernier éternuement en date ! Un espèce d'Aaatcha...Kaï ! À la suite duquel on retrouve Elodie bloquée dans une position improbable. Qui d'autre est capable de se faire un lumbago en éternuant ?
Remarquez, Jessica nous a bien raconté qu'elle s'était a moitié assommée sur la table devant laquelle elle était assise en éternuant... Pas mieux.
Bref on s'occupe comme on peut.

Nous avons d'ailleurs débattu d'un bon nombre de sujets sensibles
pour passer le temps. Entre autre "L’ornithorynque est-il le parent du canard et du castor ou leur croisement raté ?", "Qu'avait fumé la première personne à avoir mangé un oeuf de poule ?" et autres réflexions du style :
" - T'imagines, on ne perçoit peut être pas les mêmes couleurs entre être humain en fait ?
-Par exemple le vert de l'herbe là bas tu le vois comment ?
- Plutôt... vert.
- Ah. Pareil."

Mais ça, c'est quand il fait beau.

Quand il pleut ça ressemble des fois un petit peu à l'enfer. Pas l'enfer brûlant peuplé de vilaines créatures rougeâtres, tridents et coups de soleil à la pelle sans avoir la possibilité de mettre de crème solaire. Non.

Le vrai, le réel.

L'enfer des contrariétés.

La fine équipe de Waipara Hills


Ça ressemble à une journée banale au premier abord. Mais petit à petit Elles arrivent lentement, patiemment. Les Contrariétés.

Pas de grandes contrariétés insurmontables non. Justes assez grandes pour ne pas être ignorées et assez petites pour ne se faire qu'à peine remarquer individuellement.
Assez fréquentes pour ne pas se faire oublier et nous  laisser un relan d'humeur de cochon dans un coin de tête sans que l'on sache vraiment d'où il vienne ; assez espacées pour que l'on s'y attente pas.

Oh mais ce n'est pas grand chose. Imaginez.
A moitié endormi vous débutez une nouvelle journée de taille de vignes. La pluie en discontinu altère le peu de motivation pour travailler que vous ont laissé un réveil jugé trop matinal et une prédisposition génétique à la fainéantise.
Arrivé au travail, la journée s'annonce des plus classiques. Erreur. Sans le savoir vous n'êtes dans plus exactement dans la même dimension.
Vous sortez de la voiture et allez vous réapprovisionner en fils de fer. Vous vous baissez pour en prendre une poignée.
Et ça commence.

Votre sécateur tombe.

Bien sûr, c'est normal, ça arrive.

Quelques minutes plus tard vous attachez une branche quand vous entendez celle que vous avez attaché 30 secondes avant casser sans raison, d'un bruit lent, empli de suffisance.
Vous réparez la chose, vos fils de fer tombent au sol. Vous les ramassez, votre sécateur s'accroche dans le premier fil de fer venu.

10 minutes plus tard, vous tapez de la tête un autre fil de fer (ou plutôt, celui ci vous agresse sans raison). Le temps de remettre votre capuche et votre casque pour la musique, vous êtes trempés par la pluie qui ricane doucement au dessus de votre tête.
Vous continuez, vous efforçant de ne pas vous retourner car vous savez très bien que ledit fil de fer cessera son grand sourire mauvais pour  redevenir un fil de fer des plus banals à l'instant même où vos yeux se poseront dessus.

5 minutes plus tard, votre gant reste bloqué contre une branche. Vous tirez pour le dégager et l'autre branche que vous étiez en train d'attacher l'instant d'avant, tordue à 180 degrés, lâche pour venir s'étaler de plein fouets en plein dans votre face.

Bienvenue dans l'enfer des contrariétés.


Pas la peine de tenter de fuir en rentrant chez soi. Vous vous faites un thé, tasse brûlante dans une main, la bouilloire dans l'autre. Une éponge mystérieuse, que vous n'aviez jamais vue avant, tombe délicatement à l'endroit précis où vous  alliez reposer la bouilloire une demie seconde plus tard.

N'essayez même pas d'en finir avec cette journée maudite en allant au lit, vous trouverez très certainement une araignée sur votre oreiller que vous essaierez de mettre dehors lorsque vous glisserez  en marchant  sur l'une de vos bottes crottée , atterrirez sur les fesses dans la plus grosse flaque  d'eau du quartier en vous demandant ce qu'il peut bien se passer aujourd'hui.


C'est au milieu de toutes ces passionnantes péripéties que quatre nouveaux protagonistes entrent en scène. Clotilde et Emilien (Français) ainsi que Jarda et Olga (Tchèques) avec qui nous partons visiter le coin lorsque le soleil est de la partie.


Avant de se livrer à des activités aussi sportives nous nous entraînons à la dégustation de Fish and Chips. Après tout le vendredi c'est poisson dans l'assiette. La tradition ne précise pas s'il peut être pané ou non. Une fois l'estomac suffisamment entraînés nous partons à la découverte de peintures Maori.

Vous pensez probablement qu'il s'agit de peinture datant de quelques milliers d'années ?! Et biiiiien ...... à quelques milliers d'années près, c'est le cas. En fait ils datent d'il y a ~200 ans et, de peur que la peinture perde son aspect original, ont été repeint.

L'aquarelle, le fusain, finit tout ça. Aujourd'hui l'art c'est la glycéro, faut vivre avec son temps.


Le lendemain, direction Sumner Lake.

La théorie est simple, prendre direction Sumner Lake (35kms), continuer jusqu'au bout de la route dont la fin n'est pas goudronnée (gravel road), marcher 10kms pour trouver la source d'eau chaude, sortir le maillot et s'y tremper jusqu'à ce que l'on décide d'aller se faire voir ailleurs.

En pratique, ça donne quelque chose plus près des 80kms que des 35, une gravel road sur plus de la moitié du trajet qui finit sur un chemin trop marqué par le ruisselement de l'eau pour que notre voiture porcine Peggy puisse passer malgré ses quatre roues motrices.
Comme tout cochon qui se respecte elle reste courte sur pattes/roues et à tendance à se frotter d'un peu près au sol en présence de boue.



Nous abandonnons donc les voitures pour continuer à pied.
Au programme : pas de source d'eau chaude, de la course de mouton à gogo (pas si facile que ça d'en attraper un dans un espace ouvert !), un pique nique de chef par Jarda et Olga avec cuisinière et casserole dans le sac à dos, cookies, beau temps et beaux paysages avec quelques échantillons de lacs "miroirs". Et encore un peu de cookies.



Et voilà qu'arrive notre dernière semaine de travail.

Prochaine destination à venir : Queenstown !


Pour plus de photos du coin, de nos têtes poilues et de Peggy, cliquez ICI



Robin et Elodie

samedi 17 août 2013

Pierre qui roule n'amasse pas kiwi.




Paf ! Nous retrouvons Jessica, une autre amatrice de Camembert rencontrée à Auckland.
Sans oublier Roger, son nouveau mais fidèle destrier flambant neuf. Enfin il était flambant neuf en 1988.

Un peu écoeurés des kiwitiers, nous focalisons notre recherche de travail sur les vignobles.

Histoire de laisser un espace appréciable entre nous et notre généreux précédent contracteur, nous partons à l'autre bout du pays. Oui on aurait pu trouver les mêmes jobs à 2h de route, dans la Hawkes Bay, rester dans l'ile Nord où l'hiver est chaud et ne pas rouler 1500 kms en 5 jours mais choisir la facilité ne serait-il justement pas un tantinet trop facile ?

Armés de notre logique imparable nous entassons nos affaires dans Roger et Peggy et nous partons !

Au programme, tour de la péninsule Est de la Bay of Plenty et petit détour par l'East Cape, le cap de plus à l'Est... du monde !
Petit passage par la Hawkes Bay à Napier et Hastings deux villes côte à côte, détruites lors d'un tremblement de terre en 1931 et reconstruites à la mode de l'époque Art Déco. Nous y reviendrons en février pour le festival du même nom, où toute la ville, ses habitants et ses véhicules rajeunissent d'un petit siècle pour retrouver cette époque.

Passage expéditif par Wellington pour prendre le ferry et nous rendre dans l'ïle du Sud.


Quelques paquets de bonbons et quelques centaines de kilomètres plus tard, des centaines d'hectares de vignobles s'offrent à nous.
Bon en fait, ça ne s'est pas vraiment passé comme ça.
Sur la route qui longeait le bord de mer nous nous sommes aperçus que les rochers poilus bord de l'eau étaient sensiblement plus mous que des rochers classiques. Et accessoirement plus poilu.

Bref il a fallut solliciter l'intégralité de nos neurones pour comprendre qu'il y avait des centaines de phoques le long de la route. Nous nous sommes donc livrés à un véritable shooting photo de top models (mous et poilus) dans les règles.
« Lève la nageoire ? Biiiiien. Plus sexy la pose là, regarde bien l'objectif. Voilààà. Redresse tes moustaches ! Parfaiiiit !»

Nos directives artistico-photographiques les ont très peu émus pour tout dire.
A l'exception d'un « ÖÖÖÖN ! » lâché par un phoque qui estimait que le bipède blond s'approchait un peu trop près de son lieu de sieste.




Arrivée à notre destination au soir, Waipara à 50kms de Christchurch.
Cette énième nuit dans la voiture au bord de la mer et les 3 petits degrés celcius en dessous de 0 nous font réaliser plusieurs choses :
- L'invention du matelas est fondamentalement quelque chose de Bon dans l'histoire de l'humanité ;
- Le fait de dormir allongé est plutôt addictif et finit vite par manquer ;
- -3° c'est plutôt frais.

On a pourtant envisagé plusieurs stratégies.
Dans le duvet ça va. Mais le problème est : comment respirer ?
Sortez le nez et hop, 10 minutes après vous vous trimbalez un glaçon au milieu de la figure.
Restez la tête au chaud planquée dans le duvet et vous manquerez d'air. Et puis mourir étouffé par l'odeur de ses propres chaussettes n'est pas très réjouissant (quoique tout bien réfléchi c'est probablement mieux qu'avec les chaussettes de quelqu'un d'autre).
Bref, en quelques longues 8 heures nous n'avons pas trouvé la solution ; dormant la capuche sur la truffe, une petite bouche en trompe dépassant à peine du duvet, comme un poisson pas très certain de la comestibilité de la croquette flottant en face de lui.


Le lendemain, après avoir fait le tour des motels, campings, backpackers et autres campgrounds, nous rencontrons Sandi et Colin, couple très sympathique ayant aménagé une partie de leur garage en habitation.
C'est dans ces 20m² que nous vidons nos 30m² d'affaires entassés dans la voiture.

Nous voilà confortablement installés et nous débutons notre nouvelle mais fulgurante carrière dans la taille de vigne.


Petite anecdote sur le métier d'inventeur en Nouvelle-Zélande : génie ou crétin ?

Première idée (ceux qui ont suivi auront probablement remarqué la chose) : le point le plus à l'Est du monde. Sur un globe. C'est pas la meilleure invention de ce début de 21ème siècle ça ?

Et jusqu'ici nous n'avions jamais trop saisi l'expression « Il/Elle n'a pas inventé l'eau tiède » pour qualifier quelqu'un de joyeux abruti. On comprend enfin ! On ne trouve que des lavabos avec un robinet différent pour l'eau froide et pour l'eau chaude.
Au choix, 3 ou 60°, faites vos jeux.
Mais c'est là qu'entre en jeu un quelconque génie méconnu pour inventer... l'accessoire-qui-génère-de-l'eau-tiède ! 


Pour le diaporama de ce superbe road trip cliquez ICI ! 

Suite à un petit incident le diaporama de l'article précédent "Kiwi fruit, Salute!" n'avait pas fonctionné, ne vous inquiétez pas le voici fin prêt juste ICI !




Robin et Elodie

samedi 10 août 2013

Kiwi fruit, salute !

Ça y est, nous partons à dos de Peggy en direction de la Bay of Plenty et plus précisément d'Opotiki.

Travail et hébergement trouvés par sms (ils sont à la page, eux !).
Après quelques intersections ratées, quelques demi-tours et enfin quelques pleins (Peggy est plutôt gourmande), nous arrivons à notre palace.

Pour une meilleure compréhension et avec nos excuses auprès des puristes, nous vous proposons un encart sur l'emploi de saisonniers en Nouvelle-Zélande.
Prenez deux backpackers qui cherchent un emploi et ajoutez-y un employeur (ou plutôt quelqu'un désirant faire effectuer une tâche).

Dans notre cas, il s'agit de Mel et Steven, couple Australo-Kiwi très gentil. Ils sont propriétaires. Mais en même temps contracteurs, c'est à dire qu'ils s'occupent de trouver des employés à d'autres propriétaires.
Sauf que là, avec d'autres propriétaires, ils ont employé un contracteur afin de s'occuper de plantations qui ne leur appartiennent pas. Surement pour la bonne raison que les plantations en question appartiennent à leur propriétaire, qui de toutes façons embauche lui même (cela fait de lui un contracteur également ?) des superviseurs qui travailleront avec les employés et le contracteur pour s'assurer que ce dernier fait bien son boulot par le biais des employés qui font bien le leur.

En gros, on taille des kiwitiers, on sait pas trop pour qui ni à qui ils appartenaient.


Arrivée à notre hébergement, à la fermeuh. Une petite caravane entourée de coqs pas très précis sur les horaires, de poules que l'on se fait un plaisir de courser (fallait savoir voler!), de moutons que l'on gratouille, de vaches et veaux que l'on prend en photo plus qu'il n'en faut, de canards qui pondent des œufs bleus, d'un taureau que l'on approche pas et d'un autre couple Australo-Kiwi. Que l'on approche.

Cuisine et salle de bain se trouvent dans une petite bicoque (où dort l'autre couple).
Premier constat, l'accent Australien et Robin, c'est moche à voir.
Deuxième constat, froid.
Pour le reste, le paysage est magnifique. Les vaches font meuh et les moutons bêlent, parfait.






Début du travail le lendemain. Finalement non, il y a déjà un tchèque et un italien à former au travail, on ne veut pas de nous dans les pattes aujourd'hui.

Pas de soucis, nous partons nous promener du côté de Whakatane, en face de la White Island,  apparemment le volcan le plus actif du pays.
Il faut dire qu'il est actif 24/24, difficile de faire plus. C'est aussi apparemment le seul volcan actif maritime qui a la bonne idée de ne pas être sous l'eau.

Bon enfin au final on en parle mais vous n’aurez pas de photos puisqu'on y est pas allé.
Excursion avec guide oblige, portefeuille garni de rigueur.




Mercredi matin, nous sommes fin prêts pour martyriser du kiwitier, sécateur dans le holster, élastiques et clips dans les poches respectives, désinfectant de sécateur à la main.

Première journée non payée, il faut bien apprendre le métier.

Ce qu'il fallait savoir c'est que le reste des 8 jours suivants ressemblerait plus ou moins au premier. Management à l'Indienne, travail de 8h30 à 17h30 avec pour seul arrêt une pause de 15 minutes pour manger. On en vient à regretter RTT, congés payés, SMIC, et autres conventions collectives qui sont si cher à nos petits cœurs d'amateurs de grenouilles (ou pas).

En fait, il existe un SMIC horaire en Nouvelle-Zélande, nous sommes justes tombés sur la mauvaise personne qui nous aura fait tourner en bourrique jusqu'à la fin.

Nos ardeurs de tailleurs de kiwitiers copieusement refroidies, nous lui tirons notre révérence pour aller s'abîmer les doigts sous des cieux plus cléments (et accessoirement plus rémunérateurs).

A part des doigts gonflés comme des saucisses de Strasbourg importées, une allergie chronique au sécateur et quelques crises paranoïaques devant les étalages de kiwis dans les supermarchés, tout va pour le mieux.



Pour plus de photos d'Opotiki & environ cliquez ici !




Robin et Elodie

mardi 6 août 2013

Parce que nous aussi on veut adopter un cochon.

Certaines personnes nous ont fait promettre de ne pas agrandir notre famille en Nouvelle-Zélande. Les voilà déçus car nous sommes heureux de vous annoncer l'heureuse arrivée de Peggy ! S'il s'agit d'un prénom quelque peu porcin, nous lui trouvons tout de même un certain charme. Andréa est de notre avis puisqu'en tant que marraine, c'est elle qui l'a baptisée sur les gravel roads.

Nous avions le choix entre plusieurs voitures ou plutôt plusieurs clichés culturels. D'un côté un couple de Français, propriétaire d'un van, qui nous fait marcher un temps certain jusqu'au lieu de rendez vous qu'il a lui même fixé ; nous laisse poireauter et finalement change d'avis et nous laisse en plan. Peut être pour épouser la cause du gréviste le plus proche.
Ensuite un suisse, propriétaire d'un break. D'un naturel relax il ne souvient plus très bien du nombre de roues que possède sa voiture, de l'historique des travaux fait dessus car après l'avoir obtenu pour quelques noisettes il aimerait la revendre pour l'équivalent de tout le chocolat du pays.
Enfin, une allemande propriétaire du même break. Factures à l'appui, tarif compétitif, entretien nickel, elle nous décide de nous laisser tenter par ce petit cliché si facile associant allemand et automobile.
Après tout on ne sait jamais, les clichés ont sûrement une petite part de vérité ?

C'est ce que finit par ce dire ce petit couple de français qui passe son temps à râler et à papoter, à demander tous les détails possibles sur les véhicules alors qu'il n'y connaît rien.




C'est au volant de notre nouvelle amie motorisée (et manuelle !) ronronnant comme un chat (mais un gros) que nous quittons Andréa, triste de se séparer de sa compagne de voyage pour rentrer en Europe.





Anecdote sur les clichés : parfois, lorsque l'on se présente en tant que Français on nous demande où sont les bombes. Généralement il nous suffisait de regarder notre interlocuteur avec des yeux de merlan frit pour qu'il explique de lui même sa blague, déçu. On va voir si vous faites le rapprochement suffisamment rapidement pour ne pas avoir l'air con dans la conversation !
La réponse sera dans les commentaires de l'article.



Robin et Elodie.



jeudi 11 juillet 2013

Derniers tour de piste sur Auckland et l'aventure commence !

Haere māori mai ! (Proverbe Maori récent : "Pour agrandir les photos, le colon blanc devra cliquer dessus")

Petit tour (5 heures de marche) du côté de la One Tree Hill pour le 6ème jour, une colline (un cratère) sur laquelle (comme son nom ne l'indique pas) figure un obélisque à la gloire du peuple Maori.
Bon en fait on a surtout porté notre intérêt sur les moutons.
Marrant de voir des prairies immenses d'un vert fluo, couvertes de moutons bien charnus en pleine ville.

Après plusieurs jours de réflexion intense (et surtout avec l'aide de Jérémy, français d'origine, désormais mi-homme mi-kiwi) nous comprenons la signification du nom de la colline. A l'origine privée et détenue par un anglais inquiet devant l'expansion de l'urbanisation, elle fut léguée à la ville à condition qu'elle reste à l'abri de la folie urbaine. Non il n'y a pas de rapport avec le nom de One Tree Hill, on y vient.
Justement « One Tree Hill » car un grand arbre donnait à la colline sa splendeur. Apparemment coupé par un colon plus frileux que les autres (ou juste un bûcheron), l'anglais (pas celui qui a coupé l'arbre, l'autre) essaya de redonner à la colline son symbole en plantant des pins.
Manque de bol, l'un se fit probablement massacrer par le petit fils du colon frileux histoire de se réchauffer un coup et l'autre vécu le plus grand traumatisme qu'un arbre peut vivre en Nouvelle-Zélande.
Il se fit couper par deux fois par des Maoris (que l'on peut qualifier d'extrémistes sur ce coup, ne mâchons pas nos mots). Impensable. Un peu comme si un Québécois mangeait un érable et coupait à la hache un caribou, le monde à l'envers !

Tout ça pour dire quoi ?
Belle colline avec un arbre cramé (on sait même pas si c'est celui là en fait). On rentre dedans, on fait des blagues. On fait des photos. C'est rigolo. C'est la fête. C'est génial.      




Dans le même genre qui n'a rien à voir, petite visite sur Rangitoto, la toute dernière île créée lors d'une éruption volcanique dans la baie d'Auckland. Début des travaux il y a 600 ans, durée : 200 ans.
C'est du récent, les bases y sont mais la finition laisse à désirer, il y a surtout beaucoup de basalte noir.

Au sommet, un panorama à 360° sur la baie que l'on ne pas vous montrera pas (notre ordinateur n'est pas malheureusement pas assez puissant pour le montage vidéo) mais qu'on tenait quand même à signaler parce qu'on est un peu mesquins (surtout Elodie).



Petit passage par l'administratif. Formalités effectuées à la Néo Zélandaise : 40 secondes chronomètre en main. Nous sommes désormais en attente de notre IRD number (on se rappelle plus trop pourquoi il nous le fallait mais il faut avouer qu'en avoir un rien qu'à soi, ça en jette quand même un paquet).
Nous sommes aussi en attente de notre 3ème carte de crédit locale (cette fois c'était plus pour impressionner avec un portefeuille contenant 5 cartes bancaires).

En attendant la réception des ces gadgets, nous partons à la chasse aux kiwis !


N'écoutant que notre courage, nous entassons nos affaires et... nous changeons d'auberge ! Oui ! On l'a fait ! Adieu les nuits à 12 degrés grâce à la fenêtre qui ne ferme pas, adieu le bruit des travaux dès poltron minet et adieu cher personnel auquel Robin répondait « Yeah » sans trop comprendre. Nous volons à l'aventure, valises à l'épaule... jusqu'à la prochaine auberge, 20 mètres plus loin. Exténués.

Parlons sérieusement : nous ne verrons pas de vrai kiwis sur Auckland. Nous commençons déjà à avoir des doutes sur ceux dissimulés dans le zoo que nous avons visité. Dans le noir complet, derrière une vitre épaisse... Des mouvements saccadés... Avons nous réellement vu des animaux ?
Le charme se dissipe et laisse de plus en plus place à l'amer réalité pourtant si évidente : nous avons été dupés. Peut être aveuglés par notre propre entrain, en cherchant la facilité à tout prix.

Qu'à cela ne tienne, nous n'avons pas froid aux yeux (aux pieds par contre, c'est autre chose). Nous partiront dans (petit) nord, le "Northland" (le nom respire l'originalité), duvet sur le dos, couteau dans la poche et pseudo-saucisson gras dans la main s'il le faut !
En pratique, ça se traduit par quelques crampes au cou (pas habitués à jouer les escargots avec nos maisons sur le dos) et par une belle rencontre digne d'une comédie romantique.

Elle était là, immobile, maquillée d'un orange improbable mais qui lui conférait un dynamisme surnaturel. Leïa nous observait de ses grand yeux clairs du haut de son allure élancée. Difficile de dire si elle était née comme ça ou si elle avait subi quelques opérations ultérieures mais elle était particulièrement bien équipée.
Enfin, pour être francs, c'est surtout son prix qui nous a décidés.

De ses quatre roues et sa boite automatique, elle sera notre guide personnel sur les routes goudronnées ou pas, en temps de pluie comme de beau temps, avec un conducteur qui met les essuie-glace à la place des clignotant comme avec l'autre qui roule dans la mauvaise voie.


Au programme camping de partout !
- Il fait nuit à 17h30 bon. C'est l'hiver.
- On ne peut camper que dans les campings ou aires réservées à cet effet bon. C'est la Nouvelle-Zélande.

La protection de la faune et flore ça rigole pas. Il faut dire que le pays est resté une île isolée pendant 70 millions d'années sans le moindre mammifère prédateur (juste deux mammifères terrestre tout court en fait, des petites chauve souris de rien du tout).
Du coup, 80% de la flore est endémique et une bonne partie de la faune également. D'où l'apparition d'animaux sympathiques au demeurant mais quelque peu fragiles du style un oiseau qui ne peut voler, avec une cage thoracique solide comme une allumette, pas assez petit ni assez rapide pour échapper à un chien : le kiwi !
Du coup (bis) le Department of Conservation est omniprésent pour tenter de sauvegarder ce qui peut encore l'être.

Tout ça pour en arriver où ? Campe n'importe où et prends une prune de 200$ dans la truffe !

Peu importe, les campings avec douches chaudes, c'est pas si mal.
On découvre surtout un pays à l'opposé géographique comme sémantique de notre bonne vieille ville de Marseille : ici les adjectifs sont on ne peut plus justes et précis.
- Plages géantes ? Ninety miles beach : une plage de sable de 150 kilomètres non stop.
- Gros arbres anciens ? Kauris (arbre endémique de 52m sur 9 de diamètre, daté à grosso modo 2000 ans, le même âge qu'un célèbre barbu à l'origine d'un des plus gros best seller de l'histoire de l'imprimerie).















- Plages de sables ? Assez de sable pour relier une île à la terre et donner l'impressoin de se trouver dans un désert surnaturel. Et accessoirement faire de la luge sur les immenses dunes (si l'on concède à avoir rien qu'un tout petit peu l'air con en plein paysage désertique avec une luge d'enfant rouge pour sports d'hiver).



Mais c'est pas tout ! Au programme en vrac :

Le paysage typique NZ
Les chutes d'eau de Whangarei
Des balades au milieu des mangroves 
 - Foret de mangrove à perte de vue : de la boue, des racines et des trous qui font blop blop ;
- Des oiseaux au long bec et pattes orange fluo qui couinent comme des porcelets et de plus en plus vite quand on fait mine de leur courir derrière (très distrayant, essayé et approuvé) ;
- Grottes géantes (malheureusement nous avons vu une limace dans l'une d'elle, ce qui nous a forcé à annuler toute expédition en cours et à rebrousser courageusement chemin) ;
 - Moutons, vaches et pâturages qui ressemblent plus à des greens de golf  à perte de vue ;
- Des gens super gentils qui aiment le bacon.

Robin fidèle à lui même
Robin toujours fidèle à lui même
 
Toujours Pareil !
 - Cape Reinga, ou pour les intimes, le bout du bout tout au bout. Pour faire simple, plus au Nord que ça, plouf. Rencontre entre la mer de Tasmanie et de l'océan Pacifique.

Cap Reinga 

Cap Reinga 




NB : On ajoute de nouvelles photos sur le diaporama en haut à droite (on peut cliquer dessus pour l’agrandir) à chaque post. Attention certaines peuvent faire peur.

Mais ça y est.
Les vacances sont finies. Il va falloir travailler (oui, oui).
Une semaine à Auckland pour trouver une voiture et hop direction Hawkes Bay ou Bay of Plenty...


Robin et Elodie