mercredi 26 juin 2013

Jour 3, on a (presque) vu un kiwi

Trouver notre mystérieux kiwi reste notre objectif principal.
Marcher sur les traces de notre suspect nous aidera à mieux le comprendre et ainsi nous permettra peut-être de le retrouver.
Nous commençons donc notre périple par l'ascension du Mont Eden un des multiples cratères de volcans (Ça en devient presque banal)
Une vue imprenable sur la ville s'offre à nous. On trouve la direction de Londres, Paris, Pékin, Los Angeles, mais toujours pas de trace de notre oiseau sans ailes.


Non loin d'être déçu, nous repartons à l'autre bout de la ville vers un parc nomme Western Springd. Nous y avons appris de source sûre que nous pourrions y rencontrer quelques cousins kiwiiens. Après divers entrevus avec canard, cygnes noires, oiseaux bizarres à grosses pattes et même quelques anguilles.... Nous sommes sur une piste très probante !
C'est parti ! Plein d'enthousiasme nous suivons les indications de nos amis palmés ! Notre route est périlleuse, mais nous n'échouerons pas à notre quête.
Grâce aux indications très utiles de quelques compagnons (quelques suricates, orangs-outans, certains Walibi, et même quelques hippopotames) nous arrivons au but et trouvons notre Graal : LE KIWI majestueux (ou pas) plein de grâce s'offre en spectacle devant nos yeux !

Bon d'accord c'est de la triche on est allé au zoo, il paraît que ces bestioles ne vivent pas vraiment à Auckland ....
Mais nous ne sommes pas découragés pour autant et savons au fond de nous que nous trouverons la trace du Kiwi avant la fin de notre séjour


Robin et Elodie 

samedi 22 juin 2013

Deuxième jour. Des plumes oui, mais pas de kiwis.



Le spécimen bipède aux yeux vert a la tête dans les choux malgré 12 heures de sommeil.
La thérapie a base de donuts, chai tea latte et petit déjeuner à l'anglaise (oeufs pochés, tranches de bacon frais, galettes de pomme de terre frites, champignon, boudin et flageolets en sauce) n'a curieusement pas fonctionné plus que ça.

Nous retournons à l’Auckland Domain, grand parc à 30 minutes de marche. Sous la pluie et dans la boue, avec un nez sur deux bouché mais contents.

Toujours pas de kiwis.

Au programme : visite de l'Auckland Museum qui présente probablement un des meilleurs rapports qualité / prix de la galaxie.
10$ donnent accès à des expositions sur des objets Maori (qui, pour les trois quarts de ceux présentés, servent à se mettre sur le museau) et de beaux masques représentant des ancêtres passablement contrariés.
Sans oublier une exposition sur les guerres avec les colons anglais et celle de 14-18.
Et une autre sur les océans et leur faune locale.
Sans compter celle sur les jouets miniatures avec son arbre artificiel et sa cabane au milieu de la pièce.

Mais la dernière sur le thème des volcans reste la plus marrante.

On y apprend que la ville d'Auckland est cernée par 48 volcans.
Que le musée est précisément construit sur un ancien cratère.
Que la question n'est même pas de savoir si l'un des 48 va se réveiller mais quand il va le faire.
Que de toutes façons il n'y a aucun moyen de le prévoir.
Et que, pour finir (avec une petite simulation vidéo à l'appui), on aura pas le temps de crier "Chiottes !" dans la langue de Shakespeare quand ça pètera avant d'être noyé, recouverts, réchauffés puis refroidis.
La présentation s'achève avec quelques anecdotes sur les précédentes catastrophes et sur la mention bienveillante "Be prepared.". A faire quoi du coup, on ne sait plus trop.

On quitte la salle un peu comme tout le monde, un sourcil levé, l'air pensif, en se demandant ce qu'on fout précisément sur ce lieu en fait.

En espérant que les volcans soient aussi adeptes de la procrastination que nous.

Demain sentira le kiwi ou ne sera pas !


Robin et Elodie 

Petit séjour de trois jours à Paris pour débuter le voyage.


Tarif très abordable et accueil chaleureux chez Kevin et Elodie's Guesthouse. N’hésitez pas si vous passez dans le douzième arrondissement. Petites sorties sympathiques et derniers "au revoir" au programme.
Orage et ciel gris à souhait pour nous faire comprendre qu'il est temps de dégager du plancher de cette belle capitale et de quitter son architecture historique noyée dans un gris à perte de vue.
On dirait l'incarnation pessimiste d'une ville futuriste type. Une foule de gens déprimés passant la journée dans des tunnels, respirant de l'air-en-conserve®, grâce à un travail qui leur fait éviter consciencieusement un soleil de toutes façons masqué par un mélange de brume et de pollution. Et je ne parle pas de la couche gras flottant dans l'air qui rend une excursion de deux heures comparable à une bonne baignade dans une piscine remplie de couennes de jambon.

Bref, à Paris il fait gris.


A l’aéroport tout est enfantin.
On présente un bout de papier prépayé sur Internet, on s'enferme dans une grosse boite bizarre qui secoue et clignote quand toute grosse boite de bonne famille se doit de secouer et clignoter.
On dort, on se réveille pour manger (5 fois en 4 heures parce qu'on le vaut bien), on se rendort, on ronfle ce qu'il faut pour le folklore, on débarque, on rembarque, on refait la même et on arrive.

Trop simple. Trop facile.

On pourrait débarquer dans n'importe quel coin où figurerait un panneau "Nouvelle Zélande", on y verrait que du feu. D'ailleurs, pas dupes, nous décidons que nous ne serons pas en Nouvelle Zélande tant que nous n'aurons pas vu de nos yeux un kiwi en chair et en plumes.
D'ici là nous nous retrouvons dans une ville curieuse qui ressemble à peu près à un peu tout. Un mix de maisons de banlieue Américaines et leur gazon tondu à la perfection en tout temps, toute circonstance, une concentration de Japonais impressionnante, des magasins de sushis, de cookies, de donuts et d'hamburgers à tout coin de rue. Le tout parsemé de parcs abritant de grands arbres parfois poilus et ayant des racines au bout des branches (tout est à l'envers dans l'hémisphère sud).

Et deux jeunes Français qui débarquent avec un plan d'action exceptionnellement étudié et anticipé, pas capables de tourner la tête deux fois d'affilée du bon côté pour traverser (merci la conduite à gauche). L'un s'amusant au passage avec une sinusite de bonne compagnie et l'autre profitant de la sieste du premier pour digérer les 1182ml de coca cola du verre fourni lors du repas de midi.

Mais pas d'inquiétude, Kiwi vient à point à qui sait attendre.


Robin et Elodie 

jeudi 13 juin 2013

Le grand départ....

Ca y est, le grand jour est arrivé ! Au programme : 24h de vol, 11h de décalage horaire, c'est à peu près tout.
Quelle organisation ! Visa en poche (retrouvé la veille du départ pour Robin) et assurance souscrite, c'est déjà pas mal,
ne réfléchissons pas plus cela pourrait devenir trop organisé et beaucoup trop simple.

L'avertissement arrivé en tête du classement avec près de 70% des voix : "24h de vol ! Bon courage !". Il est vrai
que nous allons parcourir le globe dans sa diagonale et que nous aurions pu difficilement choisir un endroit plus éloigné.
Cependant cette tâche me parait bien moins complexe que le choix du parcours une fois arrivés :
Auckland ? Wellington ? Blenheim ?
Un vrai travail ? Ou jouer au backpackers ?
Volcan, Îles et tropiques ? Montagnes et fjords ? Ou bien vignobles et orniculture ?
Snowboard ? Ou canoë-kayak ?
Autant de question qui resteront en suspens un certain temps, au moins jusqu'à ce qu'on ai plus le choix :)

Bon ! Une chose est sûre, la visite des maisons de la Terre du Milieu, la tonte d'un mouton ainsi que l'apprentissage du Haka me semblent indispensables.
Et je pense surtout que je décevrais beaucoup de personnes si je n'accomplissais pas ces trois dernières tâches.
Je remercie donc ces personnes sans qui je n'aurais même pas l'once d'un programme =)

Sur ce, au revoir les saucissons et bonjour les kiwis !




Merci à nos super familles et copains ! Et à l'année prochaine =)


Robin et Elodie